« Les dernières nouvelles de Cantaussel, le mot de la vigneronne » 28 février 2018

Commencée en novembre sous un ciel clément, avec au loin les Pyrénées étincelantes et scintillantes de blancheur, la taille se termine sous la neige et dans un froid mordant et humide.

Mais chaque pied de vigne, en tête à tête avec son tailleur est prêt maintenant à donner le meilleur de lui-même. Les outils passeront sans les blesser, chaque œil bien orienté donnera un sarment qui fructifiera au soleil…

Mars et avril, après ces froids inhabituels, ne laisseront guère de répit à Muriel pour la campagne de printemps. L’herbe va pousser avec vigueur et pour la combattre en agriculture biologique il n’est que la pioche, ou l’outil intercep qui permet grâce à un système tactile délicat de sarcler la terre au ras des souches sans endommager le pied de vigne.

Mais il faut attendre que la terre se « ressuie »….pour que le tracteur puisse passer ! Et commencer le travail de désherbage puis l’épandage d’un engrais organique bio.

L’hiver a été pluvieux et nous commençons la saison avec des réserves d’eau que nous espérons suffisantes (pour la plante).

Le « soleillades » 2014 a été  mis en bouteille le 21 février et pourra bientôt régaler les amateurs. (Après quelques mois de repos, bien sûr).

A bientôt,

Claude Bohler